Alors que tout le département de la Vienne se passionne pour l’affaire de la Séquestrée de Poitiers, débutée en mai 1901, une autre histoire toute aussi sordide est portée sur le devant de la scène trois mois plus tard par la presse poitevine : il s’agit d’un viol commis par un jeune homme sans histoire, Louis Simonet.
Extrait : "[...] Après avoir observé un temps de silence pour reprendre son souffle, le président continue : « Vous vous relevez et, tous les deux, vous reprenez la route de Vaugodin. Léa vous menace alors de dire à son père ce qui vient de se passer ; c’est alors que redoutant la colère de M. Delétang, vous la renversez de nouveau, mais cette fois, c’est pour la tuer ! – Je l’ai renversée, c’est vrai, mais je lui ai donné simplement un coup de pied – Votre récit est encore une fois trop résumé ! Vous lui donnez un coup de talon comme lorsqu’on veut écraser une bête et vous frappez de nouveau jusqu’à ce qu’elle succombe ! » Plusieurs spectateurs se lèvent et profèrent des menaces de mort [...]".
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